Et avec un peu d’oignon aussi…
J’ai trouvé l’inspiration dans le livre La Cuisine du comté de Nice. J’aime bien feuilleter mes livres de cuisine méditerranéenne, j’en ai pas mal ! J’y colle des petits post-it… Là, c’est la cuisson des pommes de terre au bouillon plutôt qu’au lait qui m’a interpellé. C’est “incroyable” comme il y a toujours un truc qui m’interpelle quand je parcours ces bouquins et, évidemment, j’ai envie de tout cuisiner 😀
Ayant encore des pommes de terre dans mon panier bio cette semaine – je trouve hallucinant qu’on nous refile des patates chaque semaine ! Vous aussi ? Que voulez-vous que je fasse avec 4 kg de pommes de terre par mois ? Impossible de trouver des paniers sans pommes de terre… – c’était l’occasion de tester ce gratin. J’ai bidouillé un peu les proportions et le résultat nous a beaucoup plu.
Fondant et très savoureux ! C’est différent d’un gratin cuit au lait et on a vraiment beaucoup aimé.
J’ai utilisé une mandoline pour découper les pommes de terre car je préfère les gratins avec des lamelles très fines. Mais ça n’est pas indispensable.
Gratin de pommes de terre au parmesan
Pour un moule de 22 x 22 cm :
750 gr de pommes de terre
1 oignon moyen
100 gr de parmesan fraîchement râpé
5 ou 6 feuilles de sauge (facultatif)
25 cl de bouillon de légume (ou volaille)
Huile d’olive
Préchauffer le four à 180° C.
Eplucher l’oignon et les pommes de terre.
Les couper en fines lamelles.
Verser un peu d’huile d’olive au fond du plat.
Répartir environ 1/3 des pommes de terre. Saler mais pas trop car le parmesan et le bouillon sont salés.
Ajouter la moitié des oignons puis 1/3 du parmesan. Répartir un peu de sauge.
Renouveler en terminant par les pommes de terre. Conserver le dernier 1/3 de parmesan pour l’ajouter plus tard. Verser le bouillon.
Couvrir le plat avec du papier alu ou papier cuisson.
Enfourner pendant environ 45 minutes à couvert, puis 15 minutes supplémentaires à découvert en ayant ajouté le parmesan. Vérifiez la cuisson en plantant un couteau. Prolongez la cuisson si nécessaire.
Il est meilleur quelques heures plus tard, le lendemain ou le surlendemain doucement réchauffé.
Ce chouette gratin de pommes de terre me semble parfaitement sympathique.
Si tu étais native du Nord, tu saurais bien quoi faire des PdT ! J’ai été élevée chez mes parents avec ce tubercule à tout faire …. et il n’y avait pas un seul plat où il n’y figurait pas avec un autre accompagnement, ici tu l’as bien mis en valeur avec ce gratin du Sud
Bisous
Merci de ne pas avoir appelé ça un gratin dauphinois. Car dans un gratin dauphinois n’a pas de fromage.
ça me plaît terriblement, j’ai bien envie de t’en piquer un peu!
je me souviens d’un plat très courant quand j’étais enfant, un oignon rissolé , des lardons de poitrine de porc nature, des gros cubes de pomme de terre , de l’eau ( oui à l’époque pas de bouillon cube ! ) le tout dans une cocotte et 10 mm avant la fin de la cuisson une persillade. j’adorais ça . votre recette m’a rappelé ce souvenir, je vais essayer de repenser à toutes ces recettes d’autrefois assez économiques .
je fais un gratin qui ressemble beaucoup au votre. Sans parmesan. Mais du râpé (gruyère). en Rhône-Alpes on l’appelle pommes boulangères. Plus Alpes que Rhône d’ailleurs.
Ma mère utilisait aussi le bouillon du pot au feu.
Je vais faire le votre la couleur du ciel aujourd(hui m’y incite.
Votre blog est très beau et très bien fait.
Merci pour la taille des moules et les modes de cuisson (tournant ou pas)
Merci les copines 🙂
@ irisa : ça, c’est sûr ! je suis une fille du Sud 😀
Je mange rarement des pommes de terre, même pas une fois par mois alors chaque semaine dans les paniers … Pfiouu !
@ Francoise : J’avais presque le même plat … sauf qu’à la place des lardons, on mettait des saucisses et pas de persillade. J’adore cette idée ! Merci ! 🙂
@ Henrietta : Ohlala ! avec le bouillon du pot-au-feu ce doit être un régal ! Merci pour cette bien bonne idée et votre message 🙂
Je confirme, moi aussi je fais ce plat avec le bouillon de pot au feu, c’est un plat gastronomique
qu’il donne envie ce gratin!!!
je vais expérimenter cette recette toute simple et qui ne peut être que délicieuse, c’est demain dimanche, elle va très bien accompagner mon rôti; merci;
J’tadore, mon site recettes préféré,
Mars’ natif (8éme).
PDT, suis en 74, c’est “le” machin, avec le lait… En soupes comme dirait marc veyrat, en hiver.
Bref merci bien, salutation.
@ fred : merci 😀