Verrines d’abricots rôtis, crème de mozzarella & pesto de basilic à l’orgeat

Dans la famille « ringarde » je voudrais la cuisinière ! Hey hey c’est moi … Oui, encore une mode qui m’a laissé de glace : celle des verrines.

Je vois venir d’ici en pagaille d’arguments en leurs faveurs. Et en particulier, vous allez me dire que c’est plus joli … Je vous l’accorde mais … à la condition de prendre son temps, de bien s’équiper et de bien s’appliquer :

Il faudra dégainer poches à douille et petit entonnoir parce que si vous attaquez le remplissage de vos verrines à la louche cuillère, il est quasi inévitable de faire des éclaboussures sur le verre. Pas d’autre choix alors que de s’armer de papier absorbant pour essuyer les petites taches avant de continuer, en évitant bien évidemment de tremper l’essui-tout dans la crème déjà en place.
Une opération qui provoque, le plus souvent et chez moi à tous les coups, de belles trainées sur le verre qu’on s’était appliqué à essuyer consciencieusement pour qu’il soit bien net. Une nouvelle feuille de papier absorbant est alors nécessaire : on la mouillera un peu et on s’appliquera à effacer les trainées laissées par la première … Puis on prendra une troisième feuille, bien sèche, pour essuyer l’humidité laissée par la deuxième … Bing ! ½ journée pour faire une couche 😉

Only one shot ! Il faudra bien calculer son coup, viser juste et viser bien pour réussir à déposer les ingrédients dans le bon sens et au bon endroit du premier coup. Car tout aliment humide, ou liquide, ou gras, ou sucré, ou salé ou autre, posé contre une paroi transparente en verre bien nette laissera une trace équivalente à la surface du dit aliment en contact avec le verre. Alors si l’envie nous prend, après coup, de vouloir les retourner, les pousser un peu à droite ou à gauche, c’est “opération papier absorbant” à nouveau ! Et … re-bing !

Mais surtout, on s’appliquera à choisir ses plus jolis verres, évitant d’utiliser les vieux pots de yaourt en verre La Laitière ou nos pots / verres de moutarde ornés de l’ami Scoubidou, pourtant bien pratiques, sous peine de passer pour une méga ringarde.

Résultat : de jolies verrines certes ! Mais une journée plombée et 3 rouleaux de sopalin épuisés. Quoi ? J’exagère ? Non ce n’est pas mon style, l’exagération très exagérée n’est pas d’usage dans ma région 😉

Verrines d’abricots rôtis, crème de mozzarella & pesto de basilic à l’orgeat

Ingrédients pour 4 verrines format « verre classique» :
– 8 abricots
– 2 c à s de miel
– 250 gr de mozzarella (poids net égoutté. de bufflonne de préférence)
– 10 cl de crème entière liquide
– Une trentaine de feuilles de basilic
– Une quinzaine d’amandes entières
– 3 c à s de sirop d’orgeat
– 1 ½ c à s d’huile d’olive

Préchauffer le four T6 (180°C)

Laver et sécher les abricots. Les couper en deux délicatement et les dénoyauter. Graisser légèrement un grand plat à four avec un papier absorbant imbibé d’huile d’olive. Y disposer les oreillons d‘abricot, côté chair vers le haut et répartir le miel sur les abricots.
Enfourner et cuire 15 minutes. Laisser refroidir.

Egoutter la mozzarella, la couper en morceau et la mixer très finement avec la crème liquide. Entreposer ce mélange au réfrigérateur, il doit être dégustée très frais

Dans un mortier (ou à défaut avec un mixeur), écraser les feuilles de basilic jusqu’à les réduire en pommade. Ajouter les amandes et les piler grossièrement. Ajouter ensuite le sirop d’orgeat puis l’huile d’olive. Mélanger bien.

Dresser les verrines juste avant de servir : déposer un peu de crème de mozzarella à l’aide d’une poche à douille au fond, puis 4 oreillons d’abricots rôtis en visant bien, verser délicatement une cuillère à soupe de pesto et terminer par la crème de mozzarella.

Parce que nous avons vraiment beaucoup apprécié ces verrines et, étant donné l’effort fourni pour la réalisation de cette recette 😉 , je participe au jeu “Désabricotez-moi !” organisé par 750 gr avec Mercotte comme jury de choc.

Note générale concernant les recettes avec une cuisson au four :
les temps de cuisson, au four, sont donnés à titre indicatif. Il est nécessaire de les adapter en fonction de votre matériel.  Plus d’infos ICI. Vérifiez toujours la cuisson en plantant au centre du cake ou du gâteau, une pique, la lame d’un couteau ou un cure-dent, par exemple. Il doit ressortir bien sec.

 

Texte, recette & photographie de Carole
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